Depuis l’agression du militant indépendantiste corse Yvan Colonna en prison, l’Île est en proie à des manifestations d’une violence inédite.
Les deux anciens élus de gauche appellent à préserver l’autorité de l’Etat. En fonction en 1988, au moment de l’assassinat du préfet Claude Erignac, Manuel Valls et Jean-Pierre Chevènement ont tenu à mettre en garde l’exécutif ce jeudi, après avoir apporté récemment leur soutien au président sortant Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle.
La Corse, qui connaît un regain de violence depuis l’agression d’Yvan Colonna en prison, est en proie à des manifestations d’une ampleur inédite. « Nous assistons à un chantage permanent à la violence. Depuis 1975, les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, y compris ceux auxquels j’ai appartenu, sont allés de reculade en reculade », déplore Jean-Pierre Chevènement dans un entretien à L’Opinion.
Avec le parisien