Ce gardien de la paix de 28 ans a été mis en examen ce vendredi notamment pour « modifications frauduleuses de données dans des fichiers de police » à la suite de de sa garde à vue à l’IGPN et placé sous contrôle judiciaire. Trois autres suspects sont poursuivis dans ce dossier sur un réseau de trafic de voitures volées pour plus d’un million d’euros de préjudice.
Le gardien de la paix S. ne dormira pas en prison. Soupçonné d’avoir usé de sa qualité de policier pour faciliter l’écoulement de voitures volées par un vaste réseau criminel, le fonctionnaire de 28 ans, affecté au commissariat de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a été mis en examen ce vendredi soir pour « association de malfaiteurs », « accès et modifications frauduleuses de données dans les fichiers de police » et « blanchiment aggravé » par une juge d’instruction de Bobigny. Mais il est ressorti libre de son interrogatoire, placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’exercer son métier.
avec leparisien