Les rumeurs de la mort de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, ont alimenté la toile hier. Le chef de file de l’Alliance des forces de progrès (Afp) est sorti de sa caverne pour démentir une telle information et écrit une missive à sa fille Anta.
“Ma fille Anta, salam.
L’Internet a aussi ses revers.
Ton papa est plus vivant que les dimbs du Saloum dont les feuilles volent au vent, caressées par cette brise qui couvre le Lac de Koutango.
Al Hamdoulillah.
Les adeptes de Lucifer, enveloppés dans leurs habits noirs, vont toujours broyer du noir, et, comme des vers par la tombe nourris, s’acharnent sur la gloire et vivent de mépris ». Ce beau passage est d’Alphonse de Lamartine, qui traitait cette vermine mal-inspirée “d’insectes impurs” et de “ténébreux reptiles, héritiers de la honte et du nom des Zoelles”.
Il a alors ajouté : “N’est-il pas vrai que tout astre qui brille là-haut a son ombre, ici-bas? “. Voilà ma réponse à ces oiseaux de mauvais augure. Je me porte à merveille. Par la grâce de Dieu.
Yalla bakhna.
Allahou Akbar.
Papa Moustapha Niasse”.