Cinq (5) mois après l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre, Salah Abdeslam, le principal accusé, a eu l’occasion de prendre la parole, ce mercredi.
Et ceci, pour se dédouaner. “Je n’ai tué personne et je n’ai blessé personne (…) Même une égratignure, je ne l’ai pas faite”, clame-t-il, haut et fort.
Le Point, revenant en détails sur ce jour de procès, déclare que Salah Abdeslam a renoncé à “enclencher” sa ceinture explosive, à en croire son témoignage. “Les personnes qui n’ont tué personne, on ne peut pas les condamner comme si on avait les têtes de l’État islamique, ce n’est pas possible”, a-t-il déclaré, ensuite. Regrettant d’être accusé à tord, d’après lui, Abdeslam ajoute qu’il aurait préféré passer à l’acte vu la suite des évènements.
Par ailleurs, l’homme de 32 ans affirme qu’il subit des calomnies depuis le début de cette affaire. Il a de nouveau revendiqué son adhésion au groupe État islamique (EI) mais se dit innocent. Il considère que la justice française veut le faire passer pour l’agneau du sacrifice car les véritables coupables sont décédés. Dans les affaires de terrorisme, “les peines prononcées sont extrêmement sévères”, a estimé le terroriste présumé. “Je comprends que la justice veuille faire des exemples “, mais elle envoie ainsi un “message”, argumente-t-il.
Abdeslam est le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait cent trente (130) morts à Paris et à Saint-Denis, lors de la soirée macabre du 13 novembre 2015.