« Appelez vite quelqu’un, elle nage dans une mare de sang ! » Le 19 décembre 2008, peu après 9 heures, ce cri d’effroi retentit dans le petit bureau de poste de Montréal-la-Cluse (Ain). En poussant la porte de l’arrière-salle, deux clients du village viennent de découvrir le corps sans vie de « Cathy », sa responsable. Entre l’évier et le coffre-fort, Catherine Burgod, 41 ans, gît au sol sur le dos, les jambes désarticulées, les lunettes en travers du visage. Elle vient d’être poignardée à mort.
Avec leparisien