Le placement du Mali sous embargo par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est source de nombreuses réactions, dont celle du Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
Antonio Guterres a passé un coup de fil au président de la République Macky Sall ainsi qu’à d’autres chefs d’État ouest africains, à en croire Les Echos. « J’ai eu l’occasion d’en parler avec les présidents du Ghana qui préside la CEDEAO, du Sénégal, du Nigeria, ainsi que le président de la commission de l’Union Africaine (UA). J’espère pouvoir entrer en contact brièvement avec le gouvernement malien », confie-t-il à propos de sa tentative de médiation jusque-là vaine.
Selon Antonio Guterres, la tenue d’élections libres au Mali afin de mettre à la tête du pays un Gouvernement civil, est une condition sine qua non pour la suspension de l’embargo. « C’est absolument essentiel que le gouvernement malien présente un calendrier acceptable, du point de vue des élections, et que ça puisse permettre une levée progressive des sanctions », déclare le patron de l’ONU.