Un étudiant mis en examen pour viol et agressions sexuelles sur cinq étudiantes n’a pas été sanctionné par l’université de Tours et a pu se réinscrire à Limoges.
« Ici sont formés et protégés des violeurs ». Voilà les mots apposés sur la façade de l’université de médecine de Tours (Indre) dans la nuit du 15 au 16 avril dernier par le collectif féministe Action féministe Tours. Des mots qui ont conduit les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur à lancer une inspection générale. Cette enquête devra déterminer comment la fac a géré le cas d’un étudiant visé par cinq plaintes pour viol et mis en examen, révèle Franceinfo.
Cinq jeunes femmes (trois étudiantes, une jeune femme rencontrée lors d’une soirée, et une lycéenne de 15 ans à l’époque) accusent le jeune homme de viol pour l’une et d’agressions sexuelles pour les autres, entre 2013 et 2020. Certaines d’entre elles expliquent avoir été agressées dans leur sommeil après des soirées.
Avec leparisien