Alors que l’Ukraine est toujours « sous les bombes », comme le montre la Une de Libération ce jeudi matin ; alors que cette guerre lancée par la Russie ouvre « une nouvelle ère » selon l’édito du Figaro -celle peut-être d’une « puissance naissante », celle peut-être de l’« Europe-Puissance » comme le dit également l’édito des Échos-, cette guerre oblige Emmanuel Macron à des exercices quelque peu particuliers.
Hier soir, si le président a appelé lors de son allocution télévisée à « répondre à la guerre par des décisions historiques », il n’était pas là « en chef de guerre », note Le Figaro, mais « comme celui qui veut entretenir le fil du dialogue avec le maître du Kremlin ». Cet exercice d’équilibrisme, c’est probablement la Une du Parisien Aujourd’hui en France qui l’illustre le mieux. À côté d’une photo du président, deux de ses phrases sont accolées l’une à l’autre : « Nous sommes aux côtés de l’Ukraine », d’une part et « nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », de l’autre.
avec Rfi