Le conseil de l’Union européenne (UE) a décidé de prendre des mesures sévères à l’encontre de la Gambie. Le pays africain a refusé de rapatrier ses ressortissants en situation illégale dans l’Union européenne (UE) en soulevant des raisons d’ordre financier. Les autorités gambiennes ont évoqué la fragilité de leur économie causée par la pandémie liée au nouveau coronavirus. Des explications que l’UE a battu en brèche. Cette dernière pensent que le président Adama Barrow a plutôt agi de la sorte afin de maintenir sa cote auprès de ses compatriotes à l’approche des présidentielles.
L’organisation d’intégration européenne a mis sur la table un communiqué ce jeudi qui dispose les décisions temporaires prises contre Banjul. Désormais, les entrées dans l’espace Schengen sont soumis à un protocole particulier qui requiert des justificatifs complets pour les demandes de visas.
Les Gambiens n’ont également plus le droit de se voir délivrer des visas à entrées multiples dans l’espace des 27. En d’autres termes, si un gambien obtient un visa pour un pays bien défini, il ne reste valable que pour celui-ci.
Les titulaires de visas diplomatiques ne sont plus exempts de paiement des frais de visas. Ils seront taxés plus cher dans tout le processus de délivrance de visas.
Les Gambiens perdent-ils aussi le privilège de limitation du délai de traitement des visas de quinze (15) jours.